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Le support Plexiglas est ma spécificité.

Ma pratique du burin a commencé sur le cuivre, mais c’est le Plexiglas qui m’a déterminé à poursuivre une carrière artistique. Grâce à sa transparence, j’ai en quelque sorte retrouvé le blanc du papier et les sensations du dessin.

Les procédés chimiques tels que l’eau-forte ne m’intéressant pas, j’ai adopté ce support sans regrets et sans retour en arrière.


Partant de là, j’ai dû tout réinventer pour m’adapter à cette nouvelle matière.

 

Le burin du graveur est une sorte de ciseau à la pointe effilée qui creuse un sillon en profondeur à la force du bras. C’est long et fatigant. Ça demande aussi beaucoup de dextérité, surtout pour tracer les courbes.

Pour élargir ma palette de traits, j’ai imaginé toutes sortes d’outils. De la pointe chauffante au stylo à micro-percussion, tout objet capable de laisser une empreinte en profondeur était potentiellement un outil.

La plaque, devenue matrice avec toutes ces lignes creusées en guise de réceptacle pour l’encre, pouvait alors être imprimée sur papier d’art en série limitée.
Pour chaque exemplaire, un rituel d’encrage de la plaque, d’essuyage, de mise en contact avec le papier et de transfert de l’encre grâce à un passage sous presse offre la garantie de tenir entre les mains une authentique œuvre d’art.

 

Vous trouverez d’autres explications techniques (ici).

 

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